" J’avais écouté de nombreux podcast sur le sujet de la douance et j’avais une affection particulière pour ceux de Sandrine Larive. Le choix des mots de Sandrine, la dynamique, l’humilité du discours faisait écho à ma manière de voir et de ressentir les choses.

Cela ne s’explique pas, c’est vers elle que je me suis tournée parmi une multitude d’accompagnants.

Et j’avais écumé tous les contacts de mes connaissances : va voir... que je connais, il est top, elle m’a sauvée, etc

Aucun.e n’a déclenché le : vas-y lance-toi !

J’ai d’abord écouté Sandrine à distance de moi durant de longs mois, méfie-toi de l’effet barnum me disais-je, il peut cacher une dépression.

Mais mon psy me dit que je ne suis pas dépressive et que je suis saine d’esprit en plus de cohérente avec un esprit de synthèse et d’analyse.
Et puis, je me suis sentie peu à peu plus concernée.

J’ai recoupé ce que Sandrine disait du sujet avec d’autres, j’ai fait des liens. J’ai laissé mûrir tout ça.

Et puis ... j’ai pris mon courage à deux mains pour demander un rendez-vous. Très marquée négativement par mon expérience neuro-psy et Wais-IV.

Je n’étais pas à l’aise du tout dans cette nouvelle démarche. J’étais pleine de doutes, pour qui je me prends après tout, mais avec un irrépressible besoin de poursuivre.

C’était obsessionnel, ça ne sortait pas de ma tête.

Le premier rendez-vous de prise de contact m’a rassurée. L’échange était fluide, aucune fausse note et nous avons programmé la passation du bilan douance avec possibilité ensuite d’être accompagnée.

J’ai lu la description du bilan et exploré les différents liens que Sandrine m’a transmis.

Le rendez-vous du bilan a eu lieu et je me suis laissée porter sans réfléchir.
J’avais réussi à mettre mon mental en sourdine. Je n’aurais pas été au bout de cette nouvelle démarche sans ça.
Je n’aurais d’ailleurs pas réussi le concours d’enseignant sans même avoir le bac non plus d’ailleurs, si j’avais trop réfléchi.
Les questions du bilan ont débuté mais je me suis sentie libre de mes réponses. Je n’ai pas senti d’attentes, ce que j’aurais immédiatement perçu et du fait de mon conditionnement adaptatif, cela aurait conduit à répondre à ces attentes.
Le lâcher prise a été facile, empreint d’émotions tout au long du bilan mais à aucun moment, je n’ai ressenti de blocage.
Sandrine a été à l’écoute vraiment présente, elle réagissait à mes mots en évoquant à son tour des éléments en résonance. Elle s’adaptait à moi, elle me prenait en compte. C’était un véritable échange entre deux personnes, sans avoir l’impression que l’on décide pour moi.

Paradoxe, j’ai besoin d’une validation extérieure et je la refuse en même temps.

Je comprends que la neuro-psy s’était faite une idée de moi au bout de 15 min et que la suite n’était qu’une validation de cette représentation de départ. Je n’ai pas voulu la contrarier. Je me suis trahie une nouvelle fois.

Après la passation du bilan douance avec Sandrine et plusieurs semaines de recul plus tard, j’ai pris conscience que mon « langage verrouillé » chez la neuro-psy et son WAIS-IV avait une cause. J’étais face à un mur. Il n’y avait pas d’échange. Elle avait réussi à me faire fuir au bout de 20 min.
Le test était terminé avant d’avoir commencé.

L’expérience du bilan douance avec Sandrine, m’a bouleversée dans le bon sens du terme.

Une intense réflexion s’est opérée ensuite durant le temps du retour écrit de ce qu’elle m’avait déjà dit à l’oral.
J’ai été encouragée à interagir avec elle si j’en ressentais le besoin durant ce laps de temps du retour écrit.
Il m’a fallu plusieurs jours pour avoir le courage de lire le bilan et me l’approprier, un peu, j’ai encore du chemin à faire.

Un rendez-vous a été organisé pour en parler. Nous sommes tombées d’accord sur ce qu’il restait à travailler et les éléments qui me paralysent encore pour accepter. Accepter d’être différente. De voir et de percevoir les choses différemment. De m’autoriser à être moi.

Je considère que j’ai fait une belle rencontre en passant ce bilan avec Sandrine.

Une belle rencontre avec moi au travers de son regard."